Afin de réfléchir à la conception du futur jardin partagé Louis Blanc, nous nous sommes rendus dans plusieurs jardins parisiens d'organisation très différentes (conception, pratiques différentes...)

Au programme : rencontre avec les concepteurs des jardins, et discussion sur l'histoire du site, les difficultés rencontrées, divers conseils...

1. Jardin des Aqueducs

→ 13 ans d'existence

Problématique lors de son instauration : créer un jardin sans être jardinier

Ce jardin était avant tout un prétexte pour créer un lieu de rencontre et d'échanges. Depuis sa mise en activité, il a été constaté une forte hausse de la vie de quartier. Non seulement les habitants des résidences alentours, mais également les écoles, les centres aérés et les hôpitaux à proximité se sont mit à participer aux activités du jardin. Un public très varié en somme, où plusieurs générations interagissent.

Il s'y déroule de nombreuses activités ludiques autour du jardinage : parcelles individuelles, collectives, mare, serre, ruchers... Mais aussi des activités autres, tels que des ateliers tag, des projections de films...

Selon le concepteur du lieu, 10 ans sont nécessaires à un jardin pour qu'il atteigne sa maturité.

2.       Vergers urbains - Comm'un Jardin

Jardin pédagogique situé au sein de la Halle Pajol, un « éco-quartier » (bâtiments en bois + panneaux solaires)

3.       Jardin des poètes

Jardin communautaire

Le futur jardin Louis Blanc :

Contraintes :

→ sol pollué (car ancienne station d'essence)

→ partie réservée au jardin réduite (car toute une zone appartient à la régie de quartier, Paris habitat)

Idées pour Louis Blanc :

→ Poser un géotextile isolant pour protéger le sol

→ Installer des toilettes sèches

→ Utiliser le mur de l'immeuble pour faire des projections

→ Installer un mur d'escalade...

Les jardins d'Alice vont prodiguer une aide d'1 an pour monter le projet

Objectifs des concertations : arriver à travailler en synergie, à concevoir tous ensemble les possibilités d'activités au jardin (théâtre, spectacles, rencontres...) ; proposition de dessins « calques » par les habitants (et futurs jardiniers!), leur conception idéale  du jardin...